De la Terre elle naquît
D’abord elle est une couleur frappante de rareté; drapée d’une certaine élégance. Une fleur légère où l’on parvient - du crocus - à séparer le pistil pour en extraire sa quintessence: le Safran. Cultivé en large quantité à l’étranger, les safraneraies françaises sont rares pour ne pas dire marginales. Pourtant, à Saint Pierre de Belleville au cœur du massif des Hurtières (Vallée de la Maurienne), Cécile Berlioz s’échine de passion à précisément cultiver ce caviar naturel.
Importée majoritairement d’Inde, d’Iran ou encore d’Espagne; la fleur fragile en apparence, peut résister à un large spectre de températures et s’adapte parfaitement au climat de montagne. Alors depuis 2011, au domaine familial des Berlioz, avant que le soleil ne se rapproche trop de la Terre, l’on s’active - entre octobre et novembre - à récolter les stigmates rouges sang de la plante. Ainsi, on estime que 180,000 fleurs de Crocus sont au minimum nécessaires pour produire 1kg de Safran sec. Un effort de culture attentionné, minutieux où le mauve dicte la vie du domaine. De la plantation à la récolte, l’automatisation mécanique n’a pas sa place dans cette rythmique analogue.
Et pour cause, la main qui accompagne le geste se doit d’être souple et patiente. L’Or Rouge est nommé ainsi car il est le résultant d’un précieux savoir-faire, la conclusion passionnée d’un travail de longue haleine.
Importée majoritairement d’Inde, d’Iran ou encore d’Espagne; la fleur fragile en apparence, peut résister à un large spectre de températures et s’adapte parfaitement au climat de montagne. Alors depuis 2011, au domaine familial des Berlioz, avant que le soleil ne se rapproche trop de la Terre, l’on s’active - entre octobre et novembre - à récolter les stigmates rouges sang de la plante. Ainsi, on estime que 180,000 fleurs de Crocus sont au minimum nécessaires pour produire 1kg de Safran sec. Un effort de culture attentionné, minutieux où le mauve dicte la vie du domaine. De la plantation à la récolte, l’automatisation mécanique n’a pas sa place dans cette rythmique analogue.
Et pour cause, la main qui accompagne le geste se doit d’être souple et patiente. L’Or Rouge est nommé ainsi car il est le résultant d’un précieux savoir-faire, la conclusion passionnée d’un travail de longue haleine.